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Formation

La philosophie de Paulo Fonseca crée un sentiment d’émulation au sein du centre de formation du LOSC

Raphael Marcant

Publié

le

Crédit photo : IconSport

Arrivé depuis plus de six mois en terres nordistes, Paulo Fonseca a entamé un virage à 90 degrés en misant en partie sur la formation du LOSC. Une philosophie qui galvanise les jeunes aux yeux de Stéphane Pichot.

A la tête de la réserve du LOSC, Stéphane Pichot a été forcé de s’adapter à une situation quelque peu particulière lors du déplacement de ses hommes à Marcq-en-Baroeul, à l’occasion d’un match en retard de la huitième journée de National 3. Dans l’incapacité d’aligner ses deux recrues hivernales, non qualifiées, ainsi que deux suspendus (Rezig et Macon) ou encore deux de ses cadres (Ferrah et Makhabe), retenus par Paulo Fonseca, le technicien s’est retrouvé dans l’obligation de jouer avec un groupe plus jeune. Un détail lourd de sens qui peut expliquer la situation délicate dans laquelle se retrouve l’équipe réserve lilloise en championnat. Pour autant, si l’objectif du maintien est une évidence, la priorité reste axée sur la formation et l’évolution des jeunes du centre : « L’objectif du club est évidemment de se maintenir mais dans un club, l’objectif prioritaire est toujours l’équipe première. Il y a des blessés là-haut, ça laisse de la place à nos jeunes. On est contents parce qu’on est aussi là pour ça. Tant qu’ils sont dans le groupe professionnel, c’est une bonne chose pour nous. C’est parfois dur parce qu’on est forcés de jouer très jeunes mais tant que les joueurs montent dans l’effectif professionnel, c’est tout bonus pour eux. Il faut l’accepter. C’est difficile par moment mais c’est vraiment notre objectif prioritaire. »

Arrivé depuis moins d’un an à la tête du LOSC, Paulo Fonseca a déjà pourtant fait mieux que ses prédécesseurs, que sont Jocelyn Gourvennec ou Christophe Galtier pour ne citer qu’eux, en permettant à des jeunes du centre de formation d’intégrer l’effectif professionnel. Ainsi, Lucas Chevalier, Leny Yoro, Carlos Baleba mais aussi Mattéo Makhabe inspirent leurs anciens coéquipiers, qui aspirent à suivre leur trace. Une émulation saine provoquée par la philosophie prônée par le technicien portugais que constate Stéphane Pichot : « C’est une évidence (que les jeunes sont galvanisés par l’intégration de joueurs du centre chez les pros, ndlr). Ce n’était pas le cas les années précédentes. Depuis cette année on arrive à remettre des jeunes. On voit Leny, Carlos, Mattéo qui a eu quelques minutes, Ichem qui est dans le groupe pour demain (J20 contre l’OGC Nice, nldr), c’est une bonne chose. Il y a beaucoup de garçons qui postulent ici pour y être. Il y a des garçons qui arrivent. Il nous faudra peut-être un petit peu de temps mais on a de la qualité. L’avantage est que la malchance de l’équipe première peut faire le bonheur des jeunes. On sait qu’il faut parfois un petit facteur chance, à eux de le saisir. Pour l’instant nous sommes satisfaits » a-t-il reconnu tout sourire à notre micro, heureux de voir le chemin déjà parcouru.

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