Anciens
L’histoire des numéros des maillots au LOSC

Pour cette saison 2022-2023, les joueurs pourront porter un numéro allant de 1 à 99. Mais jusqu’ici quelles étaient les pratiques chez les Dogues ?
Le numéro unique, assez récent en France :
Le numéro unique pour toute la saison n’a été instauré pour les clubs professionnels de France qu’à partir de la saison 1996/97. Avant cette date, les joueurs changeaient de numéro à chaque match, les onze titulaires prenant les maillots de 1 à 11, et quelques remplaçants le 12, voire le 13 et le 14. Une fois devenu stable sur la saison, il fut ensuite plus simple de pouvoir floquer le nom du joueur sur les maillots… puis de les mettre en vente en boutique. Le début du marketing.
Quels numéros chez les gardiens lillois ?
Suite à la modification de l’article 576 des règlements de la LFP, validé par le Conseil d’administration début juin ; les joueurs de L1/L2 pourront dès cette saison arborer un maillot allant du n°1 au n°99. Il est précisé que seul le n°1 reste réservé au gardien de but, alors que jusqu’ici le n°16 et le n°30 l’étaient aussi (hors dérogation).
Numéro de maillot | Utilisations lilloises en championnat (depuis 2000) |
1 | 540 matchs |
16 | 263 |
26 | 2 |
30 | 23 |
40 | 4 |
Au LOSC, le n°1, reste majoritaire dans les cages. Il a été porté par Grégory Wimbée, Tony Sylva, Mickael Landreau ou Vincent Enyema pour les plus performants. Le n°16 fait bonne figure, puisqu’en dehors de Grégory Malicki qui assurait souvent l’intérim, Mickael Landreau l’a porté à ses débuts en Dogue, sans oublier Mike Maignan qui a d’abord commencé avec le 40 (en 2015/16), avant d’opter définitivement pour le 16, qu’il vient de récupérer en équipe de France. Le n°30, habituellement réservé au troisième gardien (ou à Lionel Messi), fut cependant porté par Léo Jardim, Barel Mouko ou Hervé Koffi en Ligue 1. Enfin, notons que Grégory Malicki alors en prêt de Rennes, a disputé deux matchs avec un n°26, lors de la saison de championnat 2001-2002.
Et chez les joueurs de champs ?
Le numéro le plus prisé dans ce sport collectif est logiquement le n°10. Malgré quelques erreurs de casting (Daniel Gygax, Morgan Amalfitano, Ricardo Kishna)… un porteur du n°10 était présent au coup d’envoi ou en cours de match, à 602 reprises sur les 818 rencontres de Ligue 1 depuis la remontée de 2000 (74%). Seuls Philippe Brunel et Ludovic Obraniak l’ont porté plus de 100 fois en championnat avec les Dogues.
Ce numéro ne devance toutefois que de deux unités le n°7, dont les porteurs lillois ont souvent été cadres de l’équipe (Laurent Peyrelade, Vladimir Manchev, Yohan Cabaye, Dimitri Payet, Sofiane Boufal, Victor Osimhen, Jonathan Bamba…). Viennent ensuite deux numéros supérieurs aux traditionnels flocages d’un onze de football : le n°17 notamment porté par Jean II Makoun, Pierre-Alain Frau, Benoit Pedretti, Zeki Celik ou Burak Yilmaz. Puis, le n°24 de l’indétrônable Rio Mavuba, aussi porté par Christophe Landrin, Bouba Soumaré et désormais Amadou Onana.
Du coté des surprises, le n°9 destiné à l’avant-centre de l’équipe, n’arrive qu’en neuvième position de ce classement. Derrière des numéros comme le 20 (de Grégory Tafforeau, Rony Rodelin ou Thiago Maia) ou le 23 (de Mathieu Delpierre ou Adil Rami). Même destinée pour le n°6, souvent identifiable à un milieu défensif titulaire de l’équipe. Au LOSC, il a été retiré quelques saisons à la suite de la grave maladie de son porteur en 2001 (Christophe Pignol), ce n’est qu’à l’arrivée d’Ibrahim Amadou en 2015, puis de José Fonte en 2018, que ce numéro revient réellement sur le devant de la scène.
Pêle-mêle, on peut aussi citer une présence anormalement haute du n°18 de Stéphane Pichot, Franck Béria puis Renato Sanches. Du n°25 de Sylvain N’Diaye, Nicolas Plestan puis Marko Basa. Ou du n°27 des Fernando D’Amico, Kévin Mirallas ou Gervinho. De son côté le n°3, qui n’a eu que de trop rares porteurs titulaires (Pascal Cygan, Lucas Digne et désormais Tiago Djalo) navigue en bas de tableau. Derrière le n°19 de Mile Sterjovski, Eder, Nicolas Pépé ou Issac Lihadji.
Numéro de maillot
|
Utilisation lilloise en championnat (depuis 2000) |
10 | 602 |
7 | 600 |
17 | 554 |
24 | 525 |
8 | 499 |
4 | 492 |
20 | 463 |
23 | 463 |
9 | 458 |
18 | 443 |
5 | 412 |
25 | 404 |
2 | 398 |
22 | 384 |
15 | 375 |
11 | 370 |
27 | 345 |
21 | 343 |
14 | 342 |
12 | 341 |
26 | 322 |
6 | 301 |
19 | 276 |
3 | 254 |
29 | 204 |
28 | 164 |
13 | 143 |
31 | 15 |
39 | 13 |
32 | 12 |
Quels joueurs vont changer de numéro à l’intersaison ?
Tout d’abord, des numéros prisés vont être libérés par les départs (à minima le 1, le 2, le 8 et le 10). Par ailleurs, nous vous relayons récemment que des joueurs comme Tiago Djalo, Edon Zhegrova ou Angel Gomes avaient porté des numéros supérieurs à la trentaine dans leurs clubs précédents. Ils sont donc susceptibles d’être intéressés par l’assouplissement du réglement. Sans oublier les recrues qui tenteront de conserver leurs numéros fétiches, comme le n°20 pour Akim Zedadka. Un jeu de chaises musicales s’annonce donc cet été avec les numéros de maillot. Un conseil, ne floquez pas trop vite votre nouvelle tunique !
-
Professionnels
LOSC – OL : un retour, trois absents et une grosse incertitude du côté des Dogues
-
Communiqué
Le Petit Lillois tire sa révérence
-
Professionnels
LOSC – OL : les absents du côté des lyonnais
-
Professionnels
Les compositions probables de LOSC – OL
-
Professionnels
Ligue 1 – J27 : Le groupe lillois pour LOSC – OL
-
Professionnels
LOSC – OL : Face à l’hécatombe de blessés en défense, le casse tête de Paulo Fonseca
-
Match
Ligue 1 – J27 : les notes des Dogues après LOSC – OL
-
Professionnels
Paulo Fonseca avant LOSC – OL : « Lyon est une grande équipe »