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Des compatriotes au LOSC, un phénomène existant depuis les années 90

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Crédit photo : LOSC Médias

Suite à l’arrivée de Burak Yılmaz, le LOSC pourrait prochainement aligner trois internationaux turcs dans son onze de départ. S’il semble peu fréquent d’observer plusieurs compatriotes au LOSC, ce phénomène se remarque surtout depuis les années 90.

Cette particularité a attisé notre curiosité. Et nous avons recherché toutes les saisons où des compatriotes (internationaux ou non) se sont retrouvés sous le maillot du LOSC. Cette situation n’est finalement pas si rare, puisque nous retrouvons une soixantaine de binômes, voire même durant quelques saisons, trois, quatre ou cinq compatriotes qui évoluaient simultanément avec le maillot des Dogues.

 

Depuis quand, Lille s’est « internationalisé » ?

Avant l’arrêt Bosman de 1995, les règles étaient plus strictes sur le nombre de joueurs étrangers autorisés à être alignés sur le terrain. Qu’ils soient européens ou non, la limite a longtemps été de trois joueurs étrangers par composition. Cela n’a pas empêché le LOSC d’avoir jusqu’à quatre danois au sein de son effectif au début des années 90. Au total, ce sont 7 joueurs du Danemark, qui se sont succédés entre 1989 et 1995. On parlait de la « danish connection »

Voici les soixante-deux occurrences retrouvées. N’hésitez pas à poster vos propositions complémentaires en commentaires.

 

On y voit clairement se détacher quelques cycles :

  • La vague danoise du début des années 90
  • L’ouverture vers l’Afrique, et notamment les liens avec l’institut Diambars (ayant permis les arrivées de Gueye, Souaré et Wadé), ou de l’académie Jean-Marc Guillou de Bamako (arrivées de Youssouf Koné, Adama « Noss » Traoré, Yves Bissouma ou Rominigue Kouamé)
  • Concernant le continent sud-américain, c’est Ignacio Prieto qui avait convaincu son coéquipier Tito Fouilloux de le rejoindre dès les années 70’. Les vagues brésiliennes du XXIème siècle, ne sont donc pas les premiers couples de Dogues venus d’Amérique latine.
  • Depuis l’arrivée de Luis Campos aux manettes du recrutement en 2017, nombreuses sont les recrues lusophones (portugais, brésiliens), poussant jusqu’à 4 le nombre de brésiliens sur une saison, et jusqu’à 5 le nombre de portugais (lors de la phase aller 2018/19)
  • Enfin, le lien avec la Turquie continue son développement depuis l’arrivée de Zeki Celik, à l’été 2018. Le défenseur venu de D2 turque, a sûrement pesé dans l’arrivée de Yusuf Yazıcı l’année suivante. Puis, les deux compères poussant ensuite conjointement pour l’arrivée de Yılmaz peut-être ? N’oublions pas que Ferhat Çoğalan a déjà fait quelques apparitions avec les professionnels en match amical.

 

Quel record sur un match ?

Lors du match de Coupe de France entre le FC Sète et le LOSC en janvier 2019, cinq portugais étaient sur la feuille de match : Xeka, Edgar Ié et José Fonte titulaires, Rui Fonte entré en jeu et Rafael Leão resté sur le banc). Ce record de cinq compatriotes sur une même feuille, ne semble pas s’être reproduit en match officiel.

Depuis le début du XXIème siècle et la libre circulation des joueurs entre les championnats, il arrive que certains clubs n’alignent aucun joueur du pays. Ça n’est jamais arrivé au LOSC, et l’effectif de l’an prochain devrait encore comprendre au moins un tiers de joueurs français.

Lorsque cela est arrivé pour la première fois à Arsenal (contre Crystal Palace en février 2005, avec aucun anglais sur la feuille des Gunners, y compris sur le banc), Arsène Wenger répondit aux conservateurs : « Je ne regarde pas le passeport des gens, je m’intéresse à leur qualité et à leur attitude ». Une position qu’assume désormais pleinement le LOSC.

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