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2 saisons au LOSC, 22 ans : Jonathan Ikoné, le Dogue devenu Bleu

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Crédit photo : IconSport

Arrivé à l’été 2018 en provenance du PSG, Jonathan Ikoné a profité du départ de Yassine Benzia à la fin du mois d’août 2018 pour devenir un indiscutable au sein de l’effectif lillois. Aujourd’hui, l’attaquant lillois fête ses 22 ans et s’est imposé comme étant un joueur clé de l’équipe.

Le meilleur passeur décisif depuis son arrivée

Réputé pour être un dribbleur de grande qualité, le milieu offensif a également montré toute sa qualité de passeur et, au fil des semaines passées dans le onze lillois, est devenu le métronome et le dépositaire du jeu offensif lillois. Deuxième meilleur passeur du LOSC avec 9 passes décisives en Ligue 1 (quatrième au classement des passeurs de Ligue 1) et une en Coupe de France la saison passée, il est le meilleur passeur décisif du LOSC cette saison en Ligue 1 avec 6 offrandes (quatrième également) et une en Coupe de la Ligue. Parmi ses 17 passés décisives, 15 ont été réalisés à partir du mois de janvier 2019. De plus, depuis son arrivée à Lille, aucun joueur français n’a délivré plus de passes décisives que lui en Ligue 1 et seul Di Maria (25 contre 15 pour Ikoné) le devance depuis le début de la saison 2018-2019.

 

Une finition à travailler…

Si l’international français brille par ses dribbles et sa qualité de passe, son plus gros défaut reste la finition devant les buts. Auteur de 7 buts depuis son arrivée, son total aurait clairement pu être supérieur avec davantage de réussite devant les buts. En Ligue 1, il a inscrit 3 buts la saison passée (pour 5,38 xG) et cette saison (pour 4,29 xG), qui font de lui le joueur lillois avec le pire différentiel entre le nombre de buts marqués réellement et le nombre de buts attendus statistiquement (-3,77). De plus, avec plus de 5500 minutes jouées sous le maillot lillois, Ikoné affiche une moyenne d’un but tous les 9 matchs. Un ratio très en-deçà de ce qui est attendu d’un joueur offensif international, surtout à la vue des occasions procurées et des différences faites.

 

… mais des buts de qualité

Mais si le joueur fait preuve d’inefficacité, lorsqu’il marque un but, ceux-ci sont spectaculaires. Comme face à Nantes, où, d’une superbe frappe à l’entrée de la surface, il vient lober le gardien nantais pour inscrire son premier but sous le maillot lillois. Ou face à Valence en Ligue des Champions lorsque, venu de nulle part, l’international français enchaîne un contrôle orienté, derrière la jambe d’appui, avant d’armer une superbe frappe, qui plus est du droit, dans la lucarne du gardien adverse pour égaliser dans les arrêts de jeu. Ses enchaînements contre Strasbourg, la saison passée, et Lyon, cette saison, peuvent valoir également le détour.

 

 

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