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Quand le LOSC avait 3 buteurs à plus de 15 buts sur une saison

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Depuis la saison 1978-1979, ce n’est arrivé qu’une seule fois en Ligue 1. Pierre Pleimelding, Roberto Cabral et Žarko Olarević ont chacun inscrit respectivement 21, 16 et 15 buts sur 38 matchs de ligue 1. Cette année-là, le LOSC venait d’être promu en D1 et ce record est arrivé de manière inattendue.

Après une belle saison marquée par le titre du championnat de D2, les Dogues intègrent une nouvelle fois l’élite du football français. Les ambitions de ce LOSC ne sont pourtant pas revues à la hausse, malgré la montée. Les dirigeants nordistes veulent s’appuyer sur leur centre de formation pour limiter les dépenses. L’équipe est quasi-entièrement composée de joueurs de la région, ou d’autres qui étaient déjà au club l’an passé. Parmi eux : Pleimelding, et Olarević. En attaque, seul Roberto Cabral est recruté.

La meilleure défense, c’est l’attaque (ou pas)

Sous les ordres de José Arribas suppléé par le nordiste Charly Samoy, les joueurs vont commencer la saison sur les chapeaux de roues en inscrivant 4 buts contre l’AS Nancy Lorraine de Michel Platini. Ils encaissent tout de même 3 buts lors de cette première journée de championnat. C’est à ce rythme que les Dogues vont avancer : marquer plus qu’encaisser. Ils finiront 6e, inscriront 67 buts, soit la 2ème meilleure attaque de première division, mais en concéderont 62. Les supporters retiendront tout de même les avalanches de ballons au fond des filets : sur 38 matchs, 11 ont été terminés avec au moins 3 buts inscrits par le LOSC et 10 terminés avec au moins 3 buts encaissés par le LOSC.

  • J-1 Lille-Nancy : 4-3
  • J-3 Lille-Monaco : 4-2
  • J-5 Lille-Laval : 5-3
  • J-11 Metz-Lille : 4-4
  • J-12 Lille-Paris FC : 4-2
  • J-14 Lille-Nice : 4-0
  • J-23 Laval-Lille : 3-3
  • J-26 Lille-Reims : 4-0
  • J-31 Lille-Saint Etienne : 3-0
  • J-35 Lille-Sochaux : 4-2

 

Pierre Pleimelding, le sens du but

Fils de René Pleimelding, ancien international français, Pierre était tout aussi destiné à une grande carrière. Pourtant tout n’a pas été simple avant son arrivée au LOSC. Il a suivi son père, devenu entraîneur à Troyes en deuxième division, avant de revenir à Colmar en amateur, là où il avait été formé. Les clubs français gardent un œil sur lui, c’est le cas de Monaco, qui lui signe son premier contrat pro. Avec l’équipe du Rocher il marquera seulement 8 buts en 3 saisons. Il redescend encore d’un étage en signant en D2 au LOSC. C’est là qu’il va s’épanouir et retrouver le sens du but.

Dans une interview à GO LOSC ! en 2011, il avait confessé : « Professionnellement et humainement, tout était extraordinaire, une sorte de paradis du football. Il y avait une vraie osmose entre les joueurs, le staff technique et l’encadrement administratif. Nous avions tous la volonté de vivre quelque chose d’inoubliable ensemble.

Résultat : 12 buts lors de sa première saison au LOSC en D2, et presque le double (21) dans la division au-dessus l’année d’après. Il ne terminera malheureusement que 4ème meilleur buteur du championnat mais aura le mérite d’être appelé en bleu à l’été 79.

 

La patte gauche de Žarko Olarević

Il est sûrement le plus élégant du trio. Son pied gauche était une arme redoutable… et gracieuse. Il nous régalait de belles balles brossées de son côté gauche et qui atterrissaient soit sur la tête d’un Dogue, soit dans les filets du gardien adverse. On se rappelle surtout d’une qualité de coup-franc remarquable, il ne fallait pas faire de faute après les 25 mètres…

Ce fut la bonne pioche pour les dirigeants lillois. Formé au Partizan de Belgrade, le Yougoslave a passé presque 10 ans dans son pays, avant de partir en Belgique au Royal Antwerp FC et d’y passer une seule saison sans briller. Il arrive au LOSC à l’âge de 27 ans, la même année que Pleimelding, et marquera plus que lui cette saison-là (16 buts). Il reste tout autant régulier l’année suivante en scorant à 15 reprises. Olarević est l’un des joueurs qui a inscrit le plus rapidement la barre des 15 buts au LOSC. Il atteint ce stade en 14 matchs, mieux que Sow (15 matchs ou Osimhen (18 matchs). Il laissera une trace indélébile au LOSC, et fera le bonheur du Havre et de Marseille après son départ du Nord.

 

Roberto Cabral, fidèle au LOSC

La seule recrue du trio aura fait fort pour sa première saison en France. Il marque 16 buts en 38 matchs avec le LOSC en championnat. Oui, 38 matchs. Il aura joué, comme ses deux coéquipiers de devant, à chaque match de championnat, en plus des quelques matchs de coupe (éliminé en ¼ de finale de coupe de France).

Cabral a passé 5 ans en Argentine avant de rallier l’Europe, dans le championnat belge (lui aussi). Il restera 3 ans au K Beerschot VAV et rejoindra Lille après l’année de la montée.

Dans une interview pour le site officiel du LOSC, l’argentin s’est rappelé de la rencontre contre l’ASSE de Rocheteau, champion en titre, dans une ambiance de feu à Gimonprez-Jooris. « On a battu les Verts en ne dépassant que très peu le milieu de terrain. J’ai d’ailleurs eu la chance de marquer le premier but vers la 65e minute, avant de distiller une passe décisive à Pierre Pleimelding. »

C’est LE match de la saison 1978-1979. Une vingtaines d’occasions concédées, 3 buts marqués sur 3 situations dans le match.

Après avoir entraîné le club de Roubaix entre 2001 et 2004, Cabral est retourné au LOSC. Dans le cadre d’une collaboration avec le centre de formation du club lillois, l’ex-attaquant a fait partie du staff technique du Royal Mouscron Peruwelz en Belgique, avec son ex-coéquipier Dos Santos.

Crédit photo : LOSC.fr

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