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Lopez fier de la réussite du projet lillois

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À l’occasion d’une longue entrevue pour Onze Mondial, Gérard Lopez est revenu sur ses erreurs et ses réussites dans la réalisation du projet lillois :

« La pire erreur, c’est d’avoir laissé trop de liberté et d’avoir été moins présent la première saison, en me disant que le coach savait faire. Et je n’ai pas écouté les gens qui me voulaient du bien autour de moi, parce que je ne voulais pas être un type de président interventionniste. En fait, je me rends compte qu’il y a une différence entre être là et faire n’importe quoi et être là et faire ce qu’il faut. La plus grande erreur au départ a été de ne pas le faire. Et la plus grande réussite a été de croire de fixer un cap dès le premier, de ne jamais le changer même quand les gens disaient que ça n’allait pas marcher. Je n’ai pas changé d’un millimètre le cap. À la limite, les gens devaient me prendre pour un fou parce que quand ça marchait moins bien, je répétais souvent la même chose. J’étais hyper serein et sûr de moi. Et ma plus grande fierté a été de ne pas écouter les mauvaises langues ou les personnes qui donnent leur avis sans avoir toute l’information. »

Sûr de lui, le luxembourgeois évoque également sa vision et sa définition du projet lillois qu’il mène :

« Faire du LOSC l’un des clubs les plus importants de France en résultats, structures… En terme de trading, ça, ça me suit tout simplement parce que j’ai été honnête et que j’ai dit ce que les autres ne disent pas. C’est-à-dire que quand Lyon vend un joueur 60 ou 70 millions, personne ne parle de trading. Pour moi, c’est la même chose, ce sont des mecs qui font du trading. Je suis arrivé dans le foot en me disant que je n’allais pas faire de langue de bois. Ça plaît, ça ne plaît pas. Pour moi, l’objectif numéro un, ça reste les résultats du club. Si ce n’était pas le cas, je n’aurais pas investi 80M€ sur des joueurs l’été dernier. Pour faire grandir un club, il faut être financièrement stable. Et pour être financièrement stable en France, il n’y a que trois façons. Si on prend tous les clubs de L1, qu’on les détaille un par un, vous verrez qu’il n’y a que trois façons. Soit vous avez un petit budget, vous connaissez le montant de vos droits TV, vous vous adaptez à ça et vous jouez la survie tous les ans. Je ne vais pas donner de nom mais regardez simplement les finances, on les connaît tous ! Donc tous les ans, vous jouez le maintien. Ce n’est pas le LOSC ! Deuxième alternative : vous avez derrière vous un État. Les gens critiquent ça. Mais si moi j’avais accès à ça, je ne me gênerais pas ! Et la troisième alternative : quel est votre autre actif au-delà des gens qui viennent au stade ? La seule chose qui vous reste, ce sont les joueurs. Donc, pourquoi en connaissance de cause acheter des joueurs qui sont quasiment invendables quand vous savez le risque que vous allez prendre ? Et pourquoi ne pas acheter des joueurs de talent utiles sportivement bien sûr mais qui vous permettront d’avoir un club stable financièrement ? Moi j’ai opté pour la 2ème option et je me suis fait critiquer. Mais en réalité, tout ce que j’ai fait, c’est mettre le club sur des rails, de façon stable et de façon à ce que tous les ans, nous soyons compétitifs parce que nous avons la capacité d’investir et d’être financièrement dans les clous. »

Crédit photo : IconSport 

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